Temps d'échanges " Intérêts d'une rénovation globale"

8H30-9h30 :

IntervenantS : FRANCOISE CHAUDRILLIER - LEFFICENS ET ERIC LIEGEOIS ARCHITECTE

AnimatRICE : SANDRINE ROSSIN - UPSILON PERFORMANCES

Introduction, présentation de Françoise Chaudrillier et Eric Liégeois

Questions sur qui fait quoi dans la salle : MO, conseillers, entreprises, etc.

Questions sur ce qu’est la rénovation globale, participation de la salle : tout le bâti et son environnement et ses équipements, avec objectifs énergétiques, économiques environnementaux et de confort, avec une réflexion sur les usages, les espaces et la durabilité.

Nécessité de mettre un ensemble de compétences au service de la rénovation globale, travailler ensemble.

Constat actuel : depuis 3 ans, 5 millions de maisons ont bénéficié d’une rénovation sur environ 33 millions de bâtiments en France, sauf que ces 5 millions n’ont pas bénéficié d’une rénovation globale mais de travaux dont la dépense moyenne est de 10 000 euros environ. 5% des 5 millions ont permis de faire gagner 2 points de classement énergétique. La plupart sont contents de leur rénovation même s’ils considèrent qu’il faudrait en faire d’autre dans l’idéal.

Quelle notion de stratégie de rénovation : en une seule fois ou pas ? Mais elle doit être préparée quoi qu’il arrive.

Question sur la réglementation thermique, attention différence entre construction et rénovation. Aucune loi ne nous oblige à faire un bâtiment agréable, ou sain. La réglementation est vraiment tout simplement un garde fou, il faut globalement toujours faire mieux. La réglementation ne donne pas cette vision globale.

Recadre la discussion pour expliquer qu’on est là pour parler de ce qu’on peut faire aujourd’hui avec nos moyens technologiques.

Comment favoriser la rénovation globale ? : par l'exemplarité, des solutions de financement, la réglementation, le conseil, l'homogénéisation des discours (mais pas des solutions), les artisans devraient être force de proposition, le guichet unique (accompagnement du demandeur de son problème au résultat mesuré), la valeur ajoutée étant la compétence des intervenants (que ce soit le maître d’œuvre, l’architecte, le bureau d'études, l’entreprise, etc.) donc il y a un besoin de formations adéquates

Freins : coûts

Besoin de coordination des travaux : accompagnement des entreprises, montée en compétence des entreprises. Le PETR crée des groupements d’entreprises pour piloter cela. Sur les 5 millions de rénovation, le pourcentage des chantiers pour lesquels il y a une intervention d’un architecte ou d’un groupement d’entreprises doit être infime.

Une personne intervient pour dire qu'il accompagne de A à Z les particuliers depuis 15 ans, mais qu’il n’a pas été formé sur la rénovation globale et que ce n’est jamais une demande de ses clients. Il est donc nécessaire d’avoir une sensibilisation et une éducation sur la vision globale de la rénovation et d'amener les entreprises à travailler ensemble.

Participation très active des participants, débats très pertinents et intéressants.